Si faute de frappes il y a désolé d'avance de vous les imposer, en espérant que l'intrigue vous les fasse oublier
Chapitre 1 partie 1
La foret de Brisekor se densifiait devant Sylvain. Mais le choix de pénétrer ou non dans ces terres maudites était un luxe qui ne lui était pas accordé . Les villageois armés de fourches d'un coté, les soldats de l'armée régulière de l'autre. Dans un cas comme l'autre, le sort qui lui était réservé s'avérait funeste. Déserteur de l'armée régulière de Drus, il avait abandonné son régiment pour rejoindre un petit village voisin dans lequel il passa son temps entre la taverne et le troussage de jeunes villageoise dans les fermes alentours. Il s'était attiré l'hostilité des villageois lorsqu'ils eurent découvert cette seconde occupation, et avaient envoyé un messager informer le capitaine du régiment, qui envoya alors une unité pour le capturer vivant.
Vivant. Mort aurait été une meilleure nouvelle pour lui, au moins aurait il vécu du bon temps avant d'avoir une fin rapide. Mais le capitaine Grizvald était un être sans pitié, qui affectionnait particulièrement la torture de déserteurs et établissait même des records de durée de maintien en vie. Le précédent déserteur justement avait tenu 22 jours, servant de mannequin de démonstration dans l'utilisation du hast. Le mage de combat Tyrael avait pour ordre de le maintenir en vie aussi longtemps que possible, mais ce dernier s'était lassé de ce jeu et avait permis au pauvre bougre de mettre fin à ses souffrances, ce qui lui valut des réprimandes de la part de Grizvald. Fort heureusement pour lui, les mages de batailles n'étaient soumis qu'à l'autorité de l'empereur et de l'archimage.
Le destin sourit à Sylvain: l'une de ses conquêtes, s'étant éprise de lui, le prévint. Ce dernier ne demanda pas son reste et partit sans même un regard pour sa sauveuse, que son père avait attrapé par les cheveux et s’apprêtait à rosser en alertant les autres villageois de la présence du fuyard.
Il n'avait cependant à peine eu le temps de se rhabiller, et avait du coup laissé son équipement militaire. Il s'en voulait de cette erreur, car le chemin qu'il prenait le mènerait probablement à des combats, que ce soit contre ses poursuivants s'ils se sentait acculé ou de dieu sait quelle créature démoniaque.
Les hurlements et les bruits de sabots s'intensifiait derrière lui. Sa formation d'éclaireur lui avait appris comment réagir dans ces cas de figure. Le problème était que ceux qui lui avaient appris se doutaient des méthodes de dissimulation qu'il emploierait. La dissimulation n'a d'ailleurs jamais été son fort : partout où il allait, Sylvain arrivait à s'attirer des ennuis et, au final, à se faire remarquer par les autorités. C'est d'ailleurs de cette manière qu'il s'etait retrouvé embrigadé par l'armée régulière, remarqué par un haut responsable de l’État Major pour ses qualités athlétiques hors du commun. Il était à cette époque un jeune voleur qui survivait tant bien que mal sur le dos des commerçants et des gens qu'il délestait de leur bourses à leur insu. Le vol n'était plus dans ses habitudes à présent, ayant été remis dans le droit chemin par la discipline de fer de l'armée de Drus, mais il avait développé d'autres vices : l'alcool et les femmes.
Il aurait d'ailleurs pu retourner discrètement au camp et faire comme si de rien n'était mais le fait qu'il ait été dénoncé avait complètement ruiné toute possibilité de retour, car l'empire était intraitable avec la désertion. Depuis les guerres de Dur-an, l'empire avait perdu une grande partie de son influence. Les gros pôles miniers sont au mains des nains qui privilégiaient désormais les échanges commerciaux avec Dar Thokan, principal vainqueur des anciennes guerres et ennemi de l'empire. Ce peuple du désert comptait sur une technologie et une technique militaire qui lui avait permis de faire jeu égal avec l'empire pendant plusieurs mois, après quoi les orques se sont joints à eux, paraît ils à la suite d'accords secrets et de promesses de terres, et parvinrent à renverser les gens de l'empire. L'empereur Redan Legato dùt se résoudre à céder une grande partie des terres après une déroute indiscutable à Sierot. Mais il avait la défaite mauvaise, et reprocha rapidement la défaite à la faiblesse de ses hommes. Ceux ci, démoralisé par ces propos, commencèrent à quitter l'armée. Mais l'empereur de l'entendait pas de cette manière et décréta la loi martiale, ordonnant d'exécuter les déserteurs. L'armée tenait donc désormais sous l'impulsion de la terreur. Mais pour Sylvain, il s'agissait d'un bon plan pour piller, boire et violer en toute impunité.
Maintenant qu'il était poursuivi par l'armée, il commençait à voir les choses de l'autre coté. L'armée régulière était devenu le refuge des brigands qui recherchaient l'impunité et d'autres bien pires qui se délectaient de la violence. Certaines personnes au cœur noble siegaient encore au sein de l'état major, mais paraissaient etre des vestiges d'un ancien temps. Le monde était désormais aux mains des orques pour moitié, des Tokrites pour l'autre. L'empire se limitait à une surface de 1000 hectares qui parvenait à résister aux tentatives d'incursions grâce à sa topographie avantageuse : des marécages hostiles entouraient le flanc est, La rivière Shiva protégeait le sud, gardée par des contingents d'archers et d'arbalétriers. L'ouest était une région côtière et le nord était protégé par la foret maudite de Brisekor vers laquelle Sylvain se dirigeait. La légende dit que les créatures des ténèbres y ont établi un temple à la gloire d'un ancien dieu des enfers. Ce dernier y choisirait des élus qui deviendraient ses émissaires sur Terre. Mais pour Sylvain, l'enfer était plus concret, et le dieu des enfers l'intimidait moins que la trousse à outils du commandant Grizvald. Il n'hésita pas longtemps et entra dans la foret .
La lumière peinait à franchir le dense plafond végétal et les troncs semblait se resserrer au fur et à mesure de sa progression. Les chevaux ne pourraient bientôt plus accéder, mais il doutait que quiconque n'ait l'envie d'arpenter ces lieux. L'atmosphère était chargé en humidité et en moustiques, ce qui rendait la progression particulièrement pénible. Mais la vie au camp militaire n'était pas d'un grand confort et ce n'était pas ça qui gênait Sylvain. Il se sentait observé, lui qui avait habituellement le rôle inverse. Sans son arc ni sa lame, il se sentait vulnérable et se doutait que son prédateur n'avait certainement rien d'humain. Il ne regrettait toutefois pas son choix car son prédateur ne pouvait guère être plus monstrueux que
l'empire ne pouvait se montrer l'être.
Il se décida à presser le pas, n'ayant aucune envie de laisser au prédateur une occasion facile de lui fondre dessus et de le dévorer. A l'aveuglette, il progressa vers le nord, dans l'espoir de franchir la foret le plus rapidement possible. Mais les ragots de comptoir prétendaient que cette foret était sans fin, et que ceux qui y pénétraient étaient condamnés à y mourir. Sylvain n'était pas du genre à croire ce genre de superstition mais la présence qui le guettait ne lui laissait de toute façon pas le temps de méditer là dessus.
Il arriva bientôt face à une grotte, d'où émanait la lueur d'un feu de camp et de voix qui psalmodiaient. Probablement une secte du nord dont il avait pu entendre parler lors des soirées au camp. Ces sectes aux tendances sataniques avaient tendance à sacrifier de jeunes vierges en buvant et en priant les forces démoniaques d'investir leurs corps. Ce qui avait étonné Sylvain à ce moment là n'était pas temps le trip satanique que le fait qu'il y ait encore des jeunes vierges dans ce monde.
L'espoir de boire un coup après cette fuite interminable lui fit oublier son mystérieux poursuivant. Il s'approcha discrètement de l'entrée de la grotte afin de voler une bouteille de gnôle ni vu ni connu. Le tableau présentait une secte dans ses préparatifs. Une jeune femme fut amenée nue et ligotée sur un autel en pierre. Le maître de cérémonie était un homme-lézard et les adorateurs étaient de races diverses : nains, dwemers, orques et même un humain. Ce dernier allait d'ailleurs en direction de la sortie, visiblement pour aller se soulager.
Sylvain en profita alors: il se cacha pour le laisser sortir, le poursuivit furtivement et, avant qu'il n'ait eu le temps de remonter ses braies, l’assomma. Il le dépouilla de sa cape rouge et l'enfila, décidé à se rincer l’œil et le gosier aux frais de ses étranges hôtes.
l'image est en bonus pour visualiser comment j'ai pensé Sylvain pendant un cours de bioméca, un peu spoiler sur la suite mais comme elle tardera pas...
Chapitre 1 partie 1
La foret de Brisekor se densifiait devant Sylvain. Mais le choix de pénétrer ou non dans ces terres maudites était un luxe qui ne lui était pas accordé . Les villageois armés de fourches d'un coté, les soldats de l'armée régulière de l'autre. Dans un cas comme l'autre, le sort qui lui était réservé s'avérait funeste. Déserteur de l'armée régulière de Drus, il avait abandonné son régiment pour rejoindre un petit village voisin dans lequel il passa son temps entre la taverne et le troussage de jeunes villageoise dans les fermes alentours. Il s'était attiré l'hostilité des villageois lorsqu'ils eurent découvert cette seconde occupation, et avaient envoyé un messager informer le capitaine du régiment, qui envoya alors une unité pour le capturer vivant.
Vivant. Mort aurait été une meilleure nouvelle pour lui, au moins aurait il vécu du bon temps avant d'avoir une fin rapide. Mais le capitaine Grizvald était un être sans pitié, qui affectionnait particulièrement la torture de déserteurs et établissait même des records de durée de maintien en vie. Le précédent déserteur justement avait tenu 22 jours, servant de mannequin de démonstration dans l'utilisation du hast. Le mage de combat Tyrael avait pour ordre de le maintenir en vie aussi longtemps que possible, mais ce dernier s'était lassé de ce jeu et avait permis au pauvre bougre de mettre fin à ses souffrances, ce qui lui valut des réprimandes de la part de Grizvald. Fort heureusement pour lui, les mages de batailles n'étaient soumis qu'à l'autorité de l'empereur et de l'archimage.
Le destin sourit à Sylvain: l'une de ses conquêtes, s'étant éprise de lui, le prévint. Ce dernier ne demanda pas son reste et partit sans même un regard pour sa sauveuse, que son père avait attrapé par les cheveux et s’apprêtait à rosser en alertant les autres villageois de la présence du fuyard.
Il n'avait cependant à peine eu le temps de se rhabiller, et avait du coup laissé son équipement militaire. Il s'en voulait de cette erreur, car le chemin qu'il prenait le mènerait probablement à des combats, que ce soit contre ses poursuivants s'ils se sentait acculé ou de dieu sait quelle créature démoniaque.
Les hurlements et les bruits de sabots s'intensifiait derrière lui. Sa formation d'éclaireur lui avait appris comment réagir dans ces cas de figure. Le problème était que ceux qui lui avaient appris se doutaient des méthodes de dissimulation qu'il emploierait. La dissimulation n'a d'ailleurs jamais été son fort : partout où il allait, Sylvain arrivait à s'attirer des ennuis et, au final, à se faire remarquer par les autorités. C'est d'ailleurs de cette manière qu'il s'etait retrouvé embrigadé par l'armée régulière, remarqué par un haut responsable de l’État Major pour ses qualités athlétiques hors du commun. Il était à cette époque un jeune voleur qui survivait tant bien que mal sur le dos des commerçants et des gens qu'il délestait de leur bourses à leur insu. Le vol n'était plus dans ses habitudes à présent, ayant été remis dans le droit chemin par la discipline de fer de l'armée de Drus, mais il avait développé d'autres vices : l'alcool et les femmes.
Il aurait d'ailleurs pu retourner discrètement au camp et faire comme si de rien n'était mais le fait qu'il ait été dénoncé avait complètement ruiné toute possibilité de retour, car l'empire était intraitable avec la désertion. Depuis les guerres de Dur-an, l'empire avait perdu une grande partie de son influence. Les gros pôles miniers sont au mains des nains qui privilégiaient désormais les échanges commerciaux avec Dar Thokan, principal vainqueur des anciennes guerres et ennemi de l'empire. Ce peuple du désert comptait sur une technologie et une technique militaire qui lui avait permis de faire jeu égal avec l'empire pendant plusieurs mois, après quoi les orques se sont joints à eux, paraît ils à la suite d'accords secrets et de promesses de terres, et parvinrent à renverser les gens de l'empire. L'empereur Redan Legato dùt se résoudre à céder une grande partie des terres après une déroute indiscutable à Sierot. Mais il avait la défaite mauvaise, et reprocha rapidement la défaite à la faiblesse de ses hommes. Ceux ci, démoralisé par ces propos, commencèrent à quitter l'armée. Mais l'empereur de l'entendait pas de cette manière et décréta la loi martiale, ordonnant d'exécuter les déserteurs. L'armée tenait donc désormais sous l'impulsion de la terreur. Mais pour Sylvain, il s'agissait d'un bon plan pour piller, boire et violer en toute impunité.
Maintenant qu'il était poursuivi par l'armée, il commençait à voir les choses de l'autre coté. L'armée régulière était devenu le refuge des brigands qui recherchaient l'impunité et d'autres bien pires qui se délectaient de la violence. Certaines personnes au cœur noble siegaient encore au sein de l'état major, mais paraissaient etre des vestiges d'un ancien temps. Le monde était désormais aux mains des orques pour moitié, des Tokrites pour l'autre. L'empire se limitait à une surface de 1000 hectares qui parvenait à résister aux tentatives d'incursions grâce à sa topographie avantageuse : des marécages hostiles entouraient le flanc est, La rivière Shiva protégeait le sud, gardée par des contingents d'archers et d'arbalétriers. L'ouest était une région côtière et le nord était protégé par la foret maudite de Brisekor vers laquelle Sylvain se dirigeait. La légende dit que les créatures des ténèbres y ont établi un temple à la gloire d'un ancien dieu des enfers. Ce dernier y choisirait des élus qui deviendraient ses émissaires sur Terre. Mais pour Sylvain, l'enfer était plus concret, et le dieu des enfers l'intimidait moins que la trousse à outils du commandant Grizvald. Il n'hésita pas longtemps et entra dans la foret .
La lumière peinait à franchir le dense plafond végétal et les troncs semblait se resserrer au fur et à mesure de sa progression. Les chevaux ne pourraient bientôt plus accéder, mais il doutait que quiconque n'ait l'envie d'arpenter ces lieux. L'atmosphère était chargé en humidité et en moustiques, ce qui rendait la progression particulièrement pénible. Mais la vie au camp militaire n'était pas d'un grand confort et ce n'était pas ça qui gênait Sylvain. Il se sentait observé, lui qui avait habituellement le rôle inverse. Sans son arc ni sa lame, il se sentait vulnérable et se doutait que son prédateur n'avait certainement rien d'humain. Il ne regrettait toutefois pas son choix car son prédateur ne pouvait guère être plus monstrueux que
l'empire ne pouvait se montrer l'être.
Il se décida à presser le pas, n'ayant aucune envie de laisser au prédateur une occasion facile de lui fondre dessus et de le dévorer. A l'aveuglette, il progressa vers le nord, dans l'espoir de franchir la foret le plus rapidement possible. Mais les ragots de comptoir prétendaient que cette foret était sans fin, et que ceux qui y pénétraient étaient condamnés à y mourir. Sylvain n'était pas du genre à croire ce genre de superstition mais la présence qui le guettait ne lui laissait de toute façon pas le temps de méditer là dessus.
Il arriva bientôt face à une grotte, d'où émanait la lueur d'un feu de camp et de voix qui psalmodiaient. Probablement une secte du nord dont il avait pu entendre parler lors des soirées au camp. Ces sectes aux tendances sataniques avaient tendance à sacrifier de jeunes vierges en buvant et en priant les forces démoniaques d'investir leurs corps. Ce qui avait étonné Sylvain à ce moment là n'était pas temps le trip satanique que le fait qu'il y ait encore des jeunes vierges dans ce monde.
L'espoir de boire un coup après cette fuite interminable lui fit oublier son mystérieux poursuivant. Il s'approcha discrètement de l'entrée de la grotte afin de voler une bouteille de gnôle ni vu ni connu. Le tableau présentait une secte dans ses préparatifs. Une jeune femme fut amenée nue et ligotée sur un autel en pierre. Le maître de cérémonie était un homme-lézard et les adorateurs étaient de races diverses : nains, dwemers, orques et même un humain. Ce dernier allait d'ailleurs en direction de la sortie, visiblement pour aller se soulager.
Sylvain en profita alors: il se cacha pour le laisser sortir, le poursuivit furtivement et, avant qu'il n'ait eu le temps de remonter ses braies, l’assomma. Il le dépouilla de sa cape rouge et l'enfila, décidé à se rincer l’œil et le gosier aux frais de ses étranges hôtes.
l'image est en bonus pour visualiser comment j'ai pensé Sylvain pendant un cours de bioméca, un peu spoiler sur la suite mais comme elle tardera pas...